À l’heure ou de nombreux photo-reporters se tournent vers les galeries d’art, Guillaume Chauvin produit des « enquêtes sensibles » à destination de grands médias, convoquant photographie et écriture.
Tchad, Ukraine ou France, il se tourne vers des thématiques « nécessaires », mais que les médias traitent peu, ou caricaturalement.
Dès lors, comment documenter des faits et œuvrer avec une approche plastique assumée, quand on sert les besoins d’une info spécifique, de ses diffuseurs, et d’un public toujours plus désensibilisé ?
Comment adapter son langage visuel aux réalités du terrain, et pourquoi en définitive vouloir encore photographier, quand la saturation des images mène à leur « invisibilisation » ?
Sur base de son vécu et de ses productions « news » et plastiques, Guillaume Chauvin évoquera ce que peut être un engagement, voire l’éthique d’un métier enfin contraint d’assumer les multiples responsabilités qui s’imposent aujourd’hui à l’auteur.