C’est une grande responsabilité que de transmettre l’idée d’une révolution des formes dans l’histoire de la création. Ce n’est pas qu’une affaire d’images et de mots. Intuitivement la question mène au corps. Chaque regardeur est ligne, volume, matière, mouvement mais aussi réceptacle hybride, mutant, nourri par sa propre histoire et celle du monde. Qui est le miroir de qui, entre la forme artistique et le corps du regardeur. L’idée n’est pas nouvelle mais je cherche, je creuse, je déconstruis, j’entremêle les expériences des uns et des autres pour créer de l’intime dans le musée. Je vous invite à partager un moment de médiation corporelle dans le cadre de cette journée de réflexion.